CEREMONIE D'INAUGURATION DU CEREB / BIOBANQUE REGIONALE DES PAYS DE LA CEDEAO Spécial

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Une Biobanque, c’est le partage. Merci à la Côte d’Ivoire pour ce partage, car au-delà de la Côte d’Ivoire, c’est la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest, Ndlr) qui bénéficiera d’une meilleure préparation et d’une meilleure réponse aux crises sanitaires. Hommage vibrant rendu, hier, par l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson, lors de l’inauguration de la Biobanque de la CEDEAO, située sur le site d’Adiopodoumé (axe Abidjan-Dabou) de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI). D’un coût de 2.5 milliards de francs Cfa, financé par la Côte d’Ivoire avec l’appui de la France, cette Biobanque, en raison de son haut niveau de technologie, a été désignée Biobanque des 15 pays de la CEDEAO. Sa réalisation, entamée en 2009 et achevée en 2017, s’inscrit dans la dynamique globale de d’émergence de la Côte d’Ivoire. Etablissement de haute sécurité, elle permet de conserver dans des conditions de sécurité les micro-organismes à hauts risques, pour les besoins de recherche.

Présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdallah Toikeusse Mabri, qui avait à ses côtés son homologue de l’Environnement et du Développement durable, Joseph Séka Séka, la cérémonie a enrégistré plusieurs allocutions. La première fut celle de Jean Claude Kouassi, président de la Commission de la CEDEAO, lue par le représentant résident de l’organisation à Abidjan, Babacar Carlos. Ensuite a pris la parole le représentant résident de l’organisation mondiale de la santé (Oms) en Côte d’Ivoire, Jean Marie Yaméogo, suivi de l’ambassadeur de France tous ont souligné le rôle avant-gardiste et d’intégration de cet outil qui confère une souveraineté à la sous-région en matière de recherche épidémiologique.

Outre la Biobanque, les chantiers du Centre d’étude des pathogènes émergents à risque infectieux sévère (Cepris) en construction sur le site ont été visités par les autorités. Il s’agit d’un laboratoire de haute sécurité qui va permettre de manipuler des échantillons d’origine humaine, environnementale ou animale, susceptibles de constituer des pathogènes hautement virulents. Laboratoire de niveau 4, il va compléter le dispositif de sécurité en Côte d’Ivoire.

« Ces installations, se félicitera le ministre Abdallah Toikeusse Mabri, sont le symbole du dynamisme et de la soit d’entreprendre et de l’anticipation de l’Institut Pasteur de la Côte d’Ivoire sur les capacités de riposte aux épidémies. Ils sont aussi le reflet de la nécessaire coopération à laquelle le président Alassane Ouattara attache beaucoup de prix ». Se félicitant du dynamisme de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la France, il a souligné que la sous-région ne doit plus se contenter d’une « approche aléatoire de la sécurité sanitaire », car nul ne peut parier que les épidémies de l’ampleur de celles qu’ont connu les pays de la sous-région sont à jamais écartées.

Dans son discours de la bienvenue, le directeur de l’IPCI , le Pr Mireille Dosso , a souhaité que ce projet puisse « s’épanouir et se renforcer »    

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Dernière modification le vendredi, 26 avril 2019 15:12

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