Le nom vernaculaire « moustique » est emprunté à l’espagnol » mosquito« , qui veut dire » petite mouche « , dérivé du latin mŭsca « mouche »
Les moustiques appartiennent à la Classe des insectes, forment une famille des Culicidés et classés dans l’ordre des Diptères.
Au stade adulte, leur taille varie selon les genres et espèces de 3 à 10 mm.
Les Culicidae possèdent un corps mince et des pattes longues et fines et ils se reconnaissent par la présence d’écailles sur la majeure partie du corps. Les femelles possèdent de plus de longues pièces buccales, caractéristiques de la famille, de type piqueur-suceur : la trompe, appelée rostre ou proboscis. Chez les mâles, l’appareil buccal est de type suceur. La grande caractéristique anatomique des moustiques réside enfin dans leur trompe, que l’on retrouve seulement chez la femelle moustique.
Les mâles et les femelles se nourrissent de sucs végétaux, mais seules les femelles se gorgent de sang. Ce sont donc les femelles de moustiques qui jouent le rôle de vecteur de pathogènes.
La femelle ne s’accouple donc généralement qu’une fois, et ce sont les repas de sang successifs qui apportent les substances nutritives indispensables à la maturation des œufs.
Lorsque la femelle est gravide, elle se met en quête d’un gîte de ponte adéquat, qui est généralement une eau stagnante.
Les piqûres de moustique peuvent entraîner divers symptômes chez les personnes qui en sont victimes. Lorsque les moustiques femelles piquent pour se nourrir de sang, elles injectent leur salive dans la peau, ce qui peut provoquer des réactions chez certaines personnes.
Les symptômes courants comprennent des démangeaisons, des rougeurs et des gonflements au niveau de la zone piquée. Parfois, des réactions allergiques plus prononcées peuvent se manifester, entraînant des démangeaisons intenses, des éruptions cutanées ou des cloques. Dans de rares cas, des infections peuvent se développer si la zone piquée est grattée de manière excessive
LE SAVIEZ-VOUS ?
Au niveau de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) , nos chercheurs en entomologie travaillent sur les moustiques vecteurs des maladies telles que la dengue, le chikungunya, le virus Zika et de maladies parasitaires comme le paludisme et la filariose lymphatique.
De ce fait, nos scientifiques mènent la surveillance active de ces vecteurs de maladies. Ces investigations passent par l’étude de la bio-écologie des vecteurs afin d’affiner les mesures les risques, de données les alertes et de proposer des méthodes de luttes efficaces contre ces vecteurs.
Le virus zika est un virus de la famille des Flaviviridae et appartient au genre Flavivirus.
Il a été identifié pour la première fois en 947 en Ouganda chez des primates dans le cadre de la surveillance de la fièvre jaune selvatique.
Entre les années 1960 et 1980, des enquêtes de séroprévalence conduites chez l’homme ont mis en évidence une circulation plus étendue de ZIKV, principalement localisée au niveau de la ceinture équatoriale en Afrique et en Asie.
Le virus Zika est le dernier virus à avoir émergé dans un cycle de transmission impliquant uniquement l’homme et les moustiques.
Le virus Zika est principalement transmis par les moustiques du genre Aedes (Stegomyia), dont le vecteur le plus souvent incriminé est Aedes aegypti, présents dans les régions tropicales et subtropicales.