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Thématique 1 : Maladies liées à des pathogène transmis par des vecteurs

par administrateur

Responsable thématique : Pr DJAMAN Allico Joseph

Ce thème d’actualité, concerne la transmission d’imporatntes affections parasitaires (paludisme, filariose, leishmanioses), bactérienne (rickettsioses, spirochétoses) et virales (encephalomyélites, etc), dont certaines sont des zoonoses majeures.

La parfaite connaissance des vecteurs impliqués (moustiques, tiques insectes nématocères, brachycères piqueurs, puces, poux, punaises) se révèle primodiale tant pour les conséquences épidémiologiques sur les makadies tranmises, que pour la compréhension des relations vecteur/pathogènes/hôte, ou encore la mise au point de nouvelles méthodes de lutte et la maîtrise d’une intégrée. C’est pourquoi, l’étude de la biologie des vecteurs notamment de leur cycle évolutif,  des conditions d’élevage ainsi que de leur génome s’avère nécessaire.

En ce qui concerne les hôtes, l’étude des mécanismes physiopathologiques de l’infection, la modulation de la réponse immune, l’impact des états d’immunodéficience sur la clinique et le diagnostic des maladies transmises, sont des aspects importants à étudier.

Cette thématique se décline en trois programmes : les arbovirus et les fièvres hémoragiques, la trypanosomiase et le paludisme.

PROGRAMME I-1: ARBOVIRUS, FIÈVRES HÉMORRAGIQUES

Coordonnateur: Dr Edgard ADJOGOUA

Scientifiques associés : Akran AgbayaV, Ouattara A, Adjogoua E V, Kadjo H, Allali K.B. Kouassi K. S.Adagba M, Coulibaly D, Dosso M, Ko

Collaborations

Locales : institut national d’hygiène publique, département de prévention prophylaxie et de biosécurité, institut pasteur de Côte d’Ivoire, unité de réception et d’accueil des échantillons et patients, unité de gestion des Approvisionnement, Unité de recherche clinique, Directions Régionales et Département du Ministère de la santé et la lutte contre le SIDA.

Soutiens financiers : budget IPCI

Contexte et justification du programme

Les fièvres hémorragiques telles que la fièvre jaune et  la dengue demeurent une menace constante pour la population des grandes métropoles des pays tropicaux. En effet, avec un virus en cours de cycle de vie dans les forêts proches des zones urbaines, l’éclosion d’épidémie reste possible. De plus, depuis de nombreuses années, le problème de l’insalubrité dan les villes africaines est récurrent.

Objectifs du programme

  1. Etudier la  part de la dengue  et des autres arbovirus dans les épisodes fébriles afin de détecter l’émergence de nouveaux virus
  2.  Etudier les réponses à la vaccination contre la fièvre jaune notamment la réponse immunitaire et les MAPI
  3. Etudier la compétence vectorielle pour les arbovirus
  4. Etudier au niveau moléculaire les souches humaines, les souches de vecteurs et celles des réservoirs

Décomposition du programme en 2010-2011

  • Aspects entomologiques et virologiques du risque d’emergence du virus chikungunya dans le district d’Abidjan
  • Etude prospective et descriptive de la prévalence de la dengue dans  des épisodes fébriles à Abidjan, Côte d’Ivoire(Sponsor : Sanofi Pasteur)
  • Etude du niveau d’immunisation antiamarile des populations à Abidjan en 2008
  • Biologie des MAPI (manifestations adverses post immunisation) à l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire : Cas des campagnes de vaccination fièvre jaune (2010-2011)

Perspectives du programme

  1. Etudier les virus circulants chez les vecteurs
  2. Identifier les virus des tiques
  3. Etudier les virus des méningoencéphalites à tiques
  4. Déterminer les étiologies des MAPI dans les maladies évitables par la vaccination (virus émergents et nouveaux virus au décours des vaccinations
  5. Etudierles facteurs de l’émergence des Arbovirusà travers les vecteurs

PROGRAMME I-2: MTN (MALADIES TROPICALES NÉGLIGÉES)

Trypanosomiase, Bilharziose, Filariose, Cysticercose

 

Coordonnateurs : Dr BOSSON –VANGA  Henriette, Dr TOURE O André

Scientifiques associés : kaba D, A Mcmullin, P M. Guérin

Collaborations

Locales : université d’Abidjan Cocody, UFR des sciences pharmaceutique et biologique, Côte d’Ivoire, Institut Pierre Richet

Extérieur : institut de biologie, université de Neuchâtel, suisse

Soutiens financiers : budget IPCI

Contexte et justification du programme

Les maladie tropicales négligées sont : la dengue, la rage, la trachome récitant, l’ulcère de Buruni, les tréponématomiases endémiques (pian), la lèpre (maladie de Hansen), maladie de chaggas, la trypanosomiase humaine africaine (maladie du sommeil) la leishmaniose, la cysticercose, ladracuncolose (maladie de ver de guinée), l’échinococcose, les trémat oses transmises par les aliments, la filariose lymphatique, l’onchocercose (cécité des rivières)la schistosomiase (bilharziose) et les géo helminthiases(vers intestinaux). La maladie du sommeil sévit exclusivement en Afrique subsaharienne ou l’on trouve des mouches tsé-tsé pouvant transmettre la maladie. Le parasite est un protozoaire du genre trypanosoma qui est transmis à l’homme par la piqûre d’une mouche tsé-tsé qui s’est elle-même infectée chez l’homme ou chez un animal porteur de parasite pathogène pour l’homme. Le dépistage de la maladie et la détermination de son niveau d’évolution reposent  principalement sur les examens parasitologiques et la sérologie laquelle n’existe uniquement que pour t.b gambiance. Chez les vecteurs et les hôtes vertébrés, une indentification précise et efficace des espèces trypanosoma présents est indispensable pour évaluer le risque de maladie.

Les progrès dans le diagnostic, le traitement et l’épidémiologie de la trypanosomiase dépendent de l’existence d’outil de diagnostic spécifique et sensible. Aussi, la recherche va-t-elle dans le sens de la mise au point de nouveaux outils de diagnostic et de nouveaux traitements du fait de l’apparition de souches résistantes, pour améliorer le diagnostic et le suivi des traitements

 

Objectifs du programme

  • Etudier du point de vue moléculaire les trypanosomes humains et animaux
  • Etudier l’écologie des vecteurs
  • Evaluer les nouvelles techniques de luttes anti vectorielles
  • Evaluer les nouvelles molécules anti-infectieuses chez les vecteurs
  • Evaluer les nouveaux tests diagnostic

Décomposition du programme en 2010-2012

  • Evaluation de l’efficacité de plusieurs systèmes de contrôle de Glossinapalpalispalpalis

 

Perspectives

  • Réseau Africain sur les MaladiesTropicales Négligées – Vectorielles

Du 15 au 17 mai 2012, s’est tenu à Bobo-Dioulasso, un atelier de mise en place du Réseau Africain sur les Maladies Tropicales Négligées transmises par des vecteurs.

  • Projet de collaboration IPM et IPCI : Projet cysticercose
  • Programme de l’Union du Fleuve Mano (MRU) sur la lutte contre l’onchocercose et les autres maladies tropicales négligées (Abidjan les  3 et 4 octobre 2012)

 

PROGRAMME I-3 : PALUDISME

 

Coordonnateur : Dr TOURE O André

Scientifiques associés : S Béourou, Ako AAB , Adji GE, Traoré R, S-P Nguetta

Collaborations

Locales : urf Biosciences, université de cococdy

Extérieures: university of Seattle, Washington DC , USA, university of Maryland school of medicine, center for vaccine developpement, malaria section, Baltimore, Maryland  (USA)

Soutiens financiers: OMS, RIIP, WELCOM TRUST, WWARN WAMI, WANECAP, AMANET, INDEPPTH, EVIMALAR

Contexte et justification du programme

Le paludisme demeure malgré les efforts consentis afin de la maitriser et le contrôler un grave problème de santé publique. On note cependant une baisse sensible de la mortalité et de la morbidité palustre ces dernières années grâce notamment  aux dérivés de l’artémisinine et à l’utilisation des moustiquaires avec l’émergence de la résistance aux dérivés de l’artémisinine en 2009.

En effet, le traitement a été compliqué par l’émergence d’une résistance aux antis paludisme, le traitement de première ligne recommandé depuis 2001. Aucune nouvelle catégorie de médicament n’étant attendu sur le marché d’ci au moins cinq an, les récentes avancées en termes de contrôle, et même d’élimination du paludisme sont aujourd’hui menacées.

Comme avec la chloroquine dans les années 50, on assiste aujourd’hui à une utilisation tous azimuts des dérivés de l’artéminine (CTA dans le traitement curatif du paludisme simple, artésunate ou artemether dans le traitement du paludisme grave, bientôt l’artesunate en TPI chez la femme enceinte et peut être chez les enfants).

Dans la mesure ou aucun marqueur moléculaire pour la résistance à l’artémismisinine ni aucun test in vitro sensible n’est disponible, les études sur l’éfficacité thérapeutique restent la norme de référence pour la politique en matière de medicaments. Une mésure précise et fréquente de la clairance du p falciparum est donc éssentielle pour évaluer l’étendue de la résistence à l’artémisinine.

L’unité de paludologie de l’institut pasteur de Côte d’Ivoire héberge en son sein le Centre National de Référence des Chimiorésistances de p falciparum et assure le point focal du réseau WORLWIDE Antimalarial Résistance Network (WWARN) pour la côte d’ivoire.

Depuis plus de 20 ans, l’UPAL appuie le programme national de la lutte contre le paludisme par la définition des stratégies de traitement en se basant sur des études in vitro, in vivoet moléculaires. Depuis ses dernieres années, de nombreux partenaires travaillent en collaboration avec l’UPAL sur l’éfficacité des antipaludiques, la physiopathologie et paludisme grave, l’évaluation et la mise en place de nouveaux tests de diagnostic rapide du paludisme et la structure des populations de p.falciparum. l’UPAL est une référence et une expertise sur des thématiques nouvelles et novatrices non seulement pour le pays mais également pour le monde de la paludologie.

Les axes d’intérêtportent sur :

  • Les basesin vitro, clinique, moléculaires et pharmacologiques de la résistance aux antipaludiques en particulier aux dérivés de l’artémisinine
  • La diversité et la stucture génétique des populations de p. falciparum
  • La malaria placentaire
  • L’immonophysiopathologie du paludisme

 

Objectifs du programme

  • Identifier les bases moléculaires de la résistance aux dérivés de l’artémisinine
  • Déterminer la cartographie des marqueurs moléculaires de résistance (Pfcrt, Pfdhfr, Pfdhps, Pfmdr1, Pfcytb, pfhne, PfATPase)
  • Rechercher et évaluer de nouvelles molécules antipaludiques
  • Déterminer le polymorphisme génétique de P.falciparum chez les enfants atteints de paludisme grave type neurologique

 

Décomposition du programme en 2009 et 2010

  • Profil de paludisme et paramètres hématologiques des sujets fébriles
  • Diversité génétique de P.falciparum chez les enfants atteints de neuropaludisme
  • Variabilité génétique et prévalence des marqueurs moléculaires de la Sulfadoxine- Pyrimethamine  d’isolats de P.falciparum  isolées d’écoliers et  de sujets  asymptomatiques d’Anonkoua-Kouté
  • Répartition nord-sud des haplotypes associés à la résistance à la chloroquine et à la sulfadoxine-pyriméthamine après l’introduction des combinaisons thérapeutiques d’artémisinine en Côted’Ivoire
  • Evaluation des marqueurs humoraux inflammatoires et immunitaires au cours du paludisme à P.falciparum chez les enfants en Côte d’Ivoire.

 

Perspectives du programme

  • Caractérisation d’un marqueur de résistance aux dérivés de l’artémisinine
  • Interactions hôte-parasite (paludisme et schistosomiase, paludisme et drépanocytose)
  • Bases moléculaires de la résistance chez l’hôte vecteur (Anophèle)
  • Polymorphisme des souches plasmodiales parasitant le placenta comparé à celui des souches circulant en périphérie chez les mêmes femmes à l’accouchement et chez les femmes non enceintes

Projet de collaboration IPM et IPCI : Projet drépanocytose et paludisme

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