22e Congrès de la Société Internationale de Mycologie Humaine et Animale (ISHAM 2025)
La Société Internationale de Mycologie Humaine et Animale organise son congrès général tous les trois (03) ans et offre aux cliniciens, scientifiques et étudiants une occasion exceptionnelle de rencontrer les plus grands experts en mycologie médicale de tous les continents.
Il se tient aux chutes d’Iguaçu, au Brésil, du 20 au 24 mai 2025, et est organisé conjointement avec la 23e réunion annuelle d’INFOCUS et la Réunion internationale sur les mycoses endémiques des Amériques.

Ce congrès est l’un des principaux événements internationaux consacrés aux dernières avancées en mycologie médicale.
Il offre une plateforme exceptionnelle aux chercheurs, cliniciens et scientifiques du monde entier de se réunir et d’échanger.
Dr Koffi David du Département de Parasitologie et Mycologie de l’Institut Pasteur Côte d’Ivoire, membre du Groupe de travail panafricain sur la mycologie, et Dr Serges Dou de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké sont les 2 ivoiriens présents à l’ISHAM 2025, sur plus de 3000 participants venus des 6 continents.
Dr Koffi a donné une conférence sur le thème : «Identifying the Impact of Fungal Exposure on TB Patient Outcomes in Côte d’Ivoire “.


Les mycoses pulmonaires sont un problème fréquent dans de nombreux pays africains à faibles ressources, où l’accès aux laboratoires et à l’imagerie est limité.
L’étude de Dr Koffi a déterminé la prévalence de l’Aspergillose Pulmonaire Chronique (APC) chez les patients atteints ou ayant déjà contracté la tuberculose en Côte d’Ivoire. L’APC doit être suspectée lorsqu’une personne ayant déjà été traitée pour la tuberculose présente des symptômes persistants ou récurrents.
La tuberculose pulmonaire doit être exclue qd les tests de diagnostic indiqués sont négatifs et une sérologie Aspergillus et des cultures d’expectorations fongiques doivent être réalisées.


Un test rapide au point de service a été étudié et s’est avéré fiable par rapport aux méthodes de laboratoire standard. Certains des chercheurs les plus expérimentés du domaine présents, discutent des défis du diagnostic et de la prise en charge de l’APC dans les pays à faibles ressources et fortement touchés par la tuberculose.
Ils préconisent l’intégration du dépistage de l’APC dans les soins de routine contre la tuberculose.