L’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI) renforce les capacités du personnel des laboratoires à l’utilisation de WOHNET pour la collecte et l’analyse des données de résistance aux antimicrobiens en vue de leur rapportage dans le système mondiale GLASS, à Cocody, les 02 et 03 Avril 2025
Les experts formateurs en WOHNET et GLASS de l’IPCI, ont organisé du 02 au 03 avril 2025, un atelier de renforcement des capacités du personnel des laboratoires des unités des Antibiotiques (ASSURMI), Bactériologie Clinique (UBC), Agents du tractus génital (UA-TG) et USBV, à l’utilisation de WOHNET et GLASS pour la collecte et l’analyse des données RAM, et leur surveillance en Côte d’Ivoire.
Cet atelier de haute portée pour surveillance, l’analyse et le partage des données sur la RAM au niveau national et mondial, s’est tenu dans la salle de conférence de l’IPCI, sous la présidence du Professeur MEITE Syndou, Directeur de l’Institut Pasteur et la supervision technique du Professeur Nathalie GUESSENND, Point focal national de la RAM.
Le directeur de l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire, Prof Meité Syndou » Je suis très contente de cette initiative que vous avez eu de mettre en place cette formation dans le but d’approfondir la connaissance de chacun des participants et des départements qui sont représentés. Je vous encourage à toujours avoir cette initiative » a-t-il souligné.
WHONET étant un outil de gestion des données de résistance RAM, développé pour soutenir l’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la surveillance mondiale de la résistance des microorganismes aux agents antimicrobiens, durant ces 2 jours de formation pratique, les Docteurs TIEKOURA Bertin, KONAN Fernique, et YEO Alain, Experts formateurs OOAS WHONET/GLASS, ont permis aux dix (15) participants des unités ci-dessus citées de se familiariser à l’outil WHONET, de maîtriser son utilisation et d’enregistrer et d’analyser les données RAM.
Cette formation se justifie par le fait que de plus en plus, la RAM représente une menace majeure pour la santé publique car elle réduit l’efficacité du traitement antimicrobien, entraînant une augmentation de la morbidité, de la mortalité et des dépenses de santé. Aussi, quand les données nationales collectées au cours de la surveillance, pierre angulaire de tout effort qui vise à évaluer le fardeau de la résistance aux antimicrobiens, ne sont pas fréquemment partagées avec les organismes nationaux. La mise en œuvre des stratégies locales, nationales et mondiales s’avèrent inefficaces.
Notons que le Groupe de Travail Technique sur la RAM (GTT-RAM) a fait former un pool de formateurs national selon l’approche One Health en 2022, afin d’aider les laboratoires du réseau RAM à harmoniser les méthodes de collecte, d’analyse et de transmission de données validées, comparables et standardisées sur la RAM.