
Le site de l’Institut Pasteur à Cocody a accueilli un atelier de formation dédié à la gestion des risques en laboratoire, financé dans le cadre du projet IPCI – CDC/GHSA. Cet événement a rassemblé 24 professionnels du secteur biomédical avec un objectif clair : ancrer une culture de gestion des risques au cœur des pratiques techniques et managériales.
Des professionnels du secteur biomédical engagés pour la qualité
Parmi les participants figuraient des responsables qualité, des techniciens spécialisés et des gestionnaires d’unités de laboratoire. Tous partageaient une même ambition : renforcer la sécurité et la fiabilité des analyses médicales, en accord avec les normes internationales ISO 15189, ISO 35001 et ISO 15190. Animé par le cabinet CODINORM, l’atelier a adopté une approche par compétences (APC), alternant présentations interactives, travaux en groupe et études de cas concrets. Les participants ont notamment appris à identifier et évaluer les risques biologiques, chimiques et physiques. Par ailleurs, ils se sont exercés à concevoir des cartographies des risques et des documents d’évaluation des risques professionnels (DUERP).
Simulations en conditions réelles
Pour ancrer les apprentissages, des sessions pratiques ont permis aux participants de simuler l’élaboration de cartographies des risques. Ces exercices ont ciblé des unités opérationnelles telles que l’Unité de Bactériologie Clinique (UBC) et l’Unité de Réception et d’Accueil des Prélèvements (URAP). Ainsi, cet atelier s’est inscrit dans un effort plus large de renforcement du réseau national de laboratoires. Celui-ci compte 11 laboratoires régionaux fonctionnels, en plus du Laboratoire Central de l’IPCI et des 20 Centres Nationaux de Référence (CNR).
La gestion des risques, un pilier essentiel
Au final, la gestion des risques en laboratoire se révèle indispensable pour assurer la sécurité du personnel, des patients et de l’environnement. Elle contribue aussi à améliorer les performances techniques et à renforcer la crédibilité des institutions de santé publique en Côte d’Ivoire. Grâce à des formations comme celle-ci, le pays continue de consolider son système de santé dans une démarche à la fois préventive et durable.